Journal de L.A.M.E n° 3 par Catherine Langumier

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Maison en tête - photographie L.A.M.E




                                                                          

N’y a t-il pas des dizaines d’années que nous entendons dire partout presque en cachette : attention à toute cette chimie, elle pollue l’air, le ciel et la terre, nous perturbons gravement les équilibres de notre planète, nous nous endettons sur l’avenir, qu’allons-nous laisser à nos descendants ?


Pourquoi jetons-nous toujours le discrédit sur nos Cassandre ?
Et nous plaignons-nous ensuite de n’avoir pas su réagir à temps ?

Aurions-nous voulu hériter de ce que nous laissons ?


Pourquoi refuser d’entendre d’autre voix que celles des marchés ?
Qui conduisent en force et en catimini leurs projets soi-disant d’intérêt national. 
-sans pour autant avoir sur ces sujets consulté la nation
qui ne pourrait, quant à elle, ne se prononcer qu’en connaissance de cause.
Cela ne pouvant pas non plus se faire sans disposer de tous les éléments que chacun est en droit de connaître, étant concerné par les conséquences des projets nationaux sur sa propre vie.


Mais les informations dont dispose la population ne lui sont pas offertes par l’Etat.
Ce sont les associations que les populations menacées ont constituées qui accomplissent ce travail de collecte auprès de toutes les personnes compétentes qui ne représentent ni l’état, ni les intérêts des industriels.


Les décisions qui se réclament de l’intérêt national ne relèvent-elles pas, en démocratie, d’un choix effectué par le peuple qui constitue cette nation ?


Quand la construction d’un ouvrage est susceptible de mettre en péril la santé, l’environnement, les personnes et les biens, à un titre ou à un autre, n’est-on pas en droit de s’indigner qu’une démocratie prenne de telles décisions sans attendre la délibération du peuple qu’elle est censée représenter ?
   


µµµ
    


Devant la réalité de la pollution chimique, déjà, fut pratiqué le déni.
Cette fois il s’agit de la pollution magnétique et de la pollution radioactive.
On n’en parle pas.


De nombreux scientifiques indépendants, dans le monde entier, nous alertent sur l’urgence qu’il y a à modifier nos comportements, et le danger à continuer d’augmenter les pollutions quelles qu’elles soient.
D’autant qu’on n’a pas idée des interactions qui peuvent se faire entre toutes ces pollutions, nous disent-ils.



Faut-il s’étonner que les promoteurs des ouvrages qui augmentent la pollution générale jettent le discrédit sur ceux qui nous mettent en garde ?



Serait-ce trop fou de tirer la leçon des désastres annoncés par le changement climatique ?
Et de cesser d’aggraver notre cas ?
Et de tenir compte, maintenant, de ce qui ne se voit pas encore partout, et sur tout le monde.
  


Ou attendons-nous pour nous alarmer d’être obligés d’en subir chacun les conséquences ?
  


On ne voyait pas non plus où était le problème de la pollution chimique, auparavant.


µµµ



Les lignes ne passeront plus au-dessus des maisons, a fini par concéder l’entreprise après lutte acharnée de ceux qui en ont fait les frais. Mais un champ électromagnétique de cette fréquence et de cette intensité ne s’arrête pas brusquement à proximité de sa source.


Partout à l’étranger les parutions font état des dangers encourus en présence d’un champ électromagnétique d’une intensité de 400 000 volts de basse fréquence sur une aire qui est à calculer en fonction de différents paramètres tributaires de l’intensité et de la fréquence du champ électrique produit -à savoir approximativement : un mètre par volt, soit 400 m pour 400 000 volts.
Les nuisances varient selon la nature du sol,  la qualité de l’air et bien sûr  la durée de l’exposition.
Mais ces distances ne sont pas encore suffisante pour échapper aux courants vagabonds, ni aux ions positifs dégagés par ces lignes à très haute tension -ces ions positifs fabricants de radicaux libres responsables de tumeurs voguant avec les masses d’air à des kilomètres à la ronde.


Les scientifiques les plus soucieux d’appliquer la précaution sanitaire recommandent de ne pas exposer une personne en continu à un champ magnétique excédant 0,1 microtesla pour les personnes les plus sensibles : les enfants,  les femmes enceintes, les personnes âgées, celles qui disposent d’un appareil médical, ou quiconque au repos, ainsi que les personnes électrosensibles
(Il est à noter que le nombre de ces dernières est en constante augmentation.)


Devrions-nous renoncer à voir venir chez soi les êtres les plus fragiles
Ou doit-on les inviter, au risque de mettre en danger leur vie ?


Bien que prétendant œuvrer au nom de l’intérêt national, les décideurs se satisfont d’une norme de 100 microteslas.



100 microteslas, mesure à laquelle on observe en exposition continue un effet aigu sur la cellule vivante, dommage grave et irréversible des nerfs et du cerveau, est pourtant la norme sanitaire actuellement en vigueur en France pour protéger la santé humaine.
Russie 10 microteslas, Italie 3 microteslas, Suisse 1 microtesla, Suède 0,25 microtesla.






                                                                           à suivre...


 

 

 

 

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